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Le Pen - Page 4

  • Sarkozy laisse se répandre l’anarchie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les émeutes d'une supposée « ultra gauche » à Poitiers et les émeutes de « jeunes » supporteurs de l'équipe algérienne de football à Marseille, accompagnées de leur lot de violences contre les biens, les personnes, et les forces de l'ordre, soulignent la dégradation continue de la situation.

    La gravité des faits, à Poitiers et à Marseille, oblige les médias à en parler. Mais partout en France se produisent des faits de ce genre, qui, s'ils sont moins spectaculaires, pourrissent tout autant la vie de nos concitoyens.

    On constate que les forces de l'ordre n'ont plus jamais la maîtrise de la situation. Cela vient de ce qu'ils reçoivent des ordres paralysants, de la part d'une hiérarchie tétanisée par la peur de la « bavure ». Les policiers sont en vérité livrés aux hordes qui peuvent les attaquer impunément.

    Telle est la politique de Nicolas Sarkozy, qui a rangé son Kärcher avant de s'en servir, et laisse se développer l'anarchie.

  • Le Pen songe à publier ses mémoires et quelques "secrets"

    Pour une fois qu'une dépêche de l'AFP est sympathique, on ne va pas s'en priver. (On remarque que l'auteur a même oublié d'utiliser l'expression « extrême droite ».)

    Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a annoncé vendredi à l'AFP qu'il comptait s'atteler à la rédaction de ses mémoires, afin de conter "soixante ans de vie publique" et quelques "secrets".

    "Oui je veux le faire, moins pour mon parcours politique à proprement parler, encore qu'il risque d'être intéressant (...) mais aussi pour ma famille, pour le monde d'où je viens", a-t-il déclaré lors d'une visite de l'ancien siège du parti à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

    "Je suis né entre les deux guerres, j'ai été témoin d'un certain nombre de choses, je voudrais raconter cela, ne serait-ce qu'à mes enfants et à mes amis", a expliqué M. Le Pen.

    A 81 ans, celui qui a fondé le FN en 1972 est l'un des doyens de la vie politique française.

    Il a confirmé qu'il ne se lancerait pas, "sauf événement extraordinaire", une sixième fois dans la course à l'Elysée en 2012.

    Dans ses mémoires, dont il n'a pas donné de date de publication, il envisage de révéler "peut-être quelques secrets", a-t-il poursuivi. "Oh je n'en ai pas beaucoup dans ma vie politique, mais quand même, quelques éclairages qui peuvent être intéressants et aider à comprendre les événements".

    Elu pour la première fois député en 1956, finaliste surprise de la présidentielle de 2002, mobilisant contre lui des millions de Français, M. Le Pen a souligné que son livre permettrait de corriger la "diabolisation" dont il assure avoir été victime de la part de ses adversaires durant sa carrière.

    "Ils ont essayé d'empêcher ce qu'ils appellent avec mépris +les populistes+, c'est-à-dire, ceux qui sont très près du peuple, d'arriver vers le pouvoir", a affirmé M. Le Pen, réélu député européen en juin et chef de file des prochaines élections régionales en Paca.

  • Faire du neuf avec du vieux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy annonce le déblocage de deux milliards d'euros pour consolider les fonds propres des PME fragilisées par la crise.

    Super-Sarko aurait donc encore trouvé des milliards dans les caisses de l'Etat, qui sont pourtant dramatiquement vides.

    En réalité, il ne s'agit même pas d'un effet d'annonce, mais d'un écho d'un effet d'annonce.

    Car ces deux milliards sont une petite partie de la dotation du Fonds stratégique d'investissement, dont la création avait été annoncée à grands coups de trompe le 23 octobre 2008.

    Ces fonds sont ceux de la Caisse des dépôts, dont l'une des missions est précisément de venir en aide aux PME victimes d'une crise.

    Ce que Nicolas Sarkozy consolide, c'est sa politique du faux-semblant.

  • La gesticulation de Calais

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le démantèlement de la « jungle » de Calais n'est qu'une nouvelle gesticulation politicienne, un « remake » de la fermeture du centre de Sangatte par M. Sarkozy.

    Il n'en résulte qu'un déplacement et une dissémination du problème.

    Et cela est symbolique de ce qui se passe sur tout le territoire, où les clandestins ne cessent d'affluer en toute impunité.

    Alors que M. Besson prétend rétablir l'Etat de droit dans un terrain vague, c'est toute la France qui est en train de devenir une jungle.

  • L’immigrationnisme en action

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Eric Besson ne signera pas le décret d'application sur les tests ADN pour le regroupement familial : il se comporte ainsi en bon ministre socialiste de Nicolas Sarkozy.

    Cela dit, cette disposition n'était qu'un effet d'affichage à l'intention des gogos qui croient que Nicolas Sarkozy veut limiter l'immigration.

    La décision d'Eric Besson n'a aucune importance en soi, puisque la loi était conçue de façon à être inapplicable, mais elle constitue un nouvel appel d'air pour l'immigration clandestine. Venez tous, il n'y aura pas de contrôle...

  • Sarkozy ne manque pas de Culoz

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après de nombreuses tergiversations gouvernementales, Nicolas Sarkozy a donc « tranché » sur la taxe carbone. Ou la demi-taxe carbone, puisqu'elle représente la moitié de ce qui était d'abord annoncé. Mais elle a vocation à grandir d'année en année, bien entendu.

    On n'aura jamais entendu autant de baratin sur une nouvelle taxe. On en reste pantois, qu'il s'agisse de sa justification, qui repose sur un dogme pseudo-scientifique, ou de son fonctionnement, qui en fait la plus belle usine à gaz de l'histoire (mais à gaz non carbonique...).

    A quoi cela servirait-il de créer une taxe si c'est pour la redistribuer « intégralement » aux ménages ?

    Bien sûr, c'est un (mauvais) gag. Nicolas Sarkozy est allé faire son annonce dans une usine de pompes à chaleur à Culoz. Tout est dit. Ubu a inventé une nouvelle pompe à phynance, et en effet il ne manque pas de culot.

  • L’artiste du bonneteau

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    François Fillon s'engage à ce que la taxe carbone n'entraîne pas de hausse des prélèvements obligatoires.

    Bien sûr, puisqu'il ne s'agit pas d'un prélèvement obligatoire : l'Etat ne vous oblige pas à prendre votre voiture...

    Ensuite il précise qu'il s'agit d'un « transfert de fiscalité », qui sera compensé, et qu'en outre il y aura des aménagements pour telle ou telle catégorie. Parce que demain on rase gratis.

    Mais les ménages verront les compensations et les aménagements à peu près comme les vieux ont bénéficié naguère du produit de la vignette.

    Quand la taxe carbone pèsera sur le niveau de vie des Français, et d'abord des plus modestes, on leur répondra que le gouvernement s'était engagé à ce qu'elle n'augmente pas les prélèvements obligatoires, et que c'est le cas...

    C'est un habile tour de bonneteau. Mais le bonneteau est un jeu interdit. Parce qu'il est immoral.

  • Insécurité : même Jospin n’en était plus là

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La table ronde sur les relations entre jeunesse et forces de sécurité a été l'occasion pour le ministre Hortefeux de définir une politique de gauche, et de la gauche la plus aveuglement irénique.

    Lors de la campagne électorale de 2002, Lionel Jospin avait reconnu avoir été « naïf » sur l'insécurité. Brice Hortefeux (c'est-à-dire Nicolas Sarkozy) en rajoute dans la coupable « naïveté ».

    Il va créer une équipe de conciliation avec un psychologue, pour « désamorcer les situations de crise », pour « éviter l'incompréhension ». Et il va rappeler aux policiers « les règles de courtoisie »...

    Si la situation n'était pas aussi dramatique, on en rirait. Mais il y en a que cela fait bien rire, dans les zones de non-droit où l'on attend le gentil psychologue avec des pavés, et le policier courtois prêt à recevoir les cocktails Molotov.

  • Le Pen sur RTL

    Nations Presse Info donne la retranscription intégrale des propos de Jean-Marie Le Pen, hier sur RTL, dont les médias n'ont retenu qu'une phrase pour s'en étrangler, alors qu'il s'agit d'un simple constat :

    « Il n'y a qu'à regarder les faits divers : 90% des faits divers ont à leur origine soit un immigré, soit une personne d'origine immigrée. C'est un fait dont il faut tenir compte ».

  • Jean-Marie Le Pen conteste l'élection européenne dans le Sud-Est

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie LE PEN, Président du Front National, a déposé un recours contre les élections européennes dans la circonscription « Sud Est ».

    Son principal grief est basé sur la participation de trois candidats élus (l'UMP Dominique VLASTO, le Socialiste Vincent PEILLON et le MODEM Jean-Luc BENNAHMIAS) à un colloque organisé par l'Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe (AFCCRE) à Draguignan, colloque dont ont été écartés les représentants des autres listes.

    Si le Conseil d'Etat ne souhaitait pas aller jusqu'à l'annulation pure et simple des élections, il lui a été demandé de reconnaître que l'organisation de cette manifestation (dont le coût est substantiel) constitue un avantage en nature d'une personne morale à une campagne électorale.

    Avantage sanctionné par l'article L 52-8 du Code Electoral et susceptible d'entraîner le rejet du compte de campagne des listes conduites par Françoise GROSSETÊTE (UMP), Vincent PEILLON (PS) et Jean-Luc BENNAHMIAS (MODEM).

    Ces trois derniers candidats courent le risque d'être déclarés inéligibles et de perdre leur mandat de Député Européen.